– jeudi 15 septembre à 18 h 30 à l’AVENIR réunion générale de reprise du collectif pas d’avenir sans salle de l’avenir (entrée et sortie libre) OUVERTE A TOUS. ordre du jour : boire un coup et préparer les prochaines opérations de la lutte.
– et à 20h : projection du film “Kurdistan, la guerre des filles” et cantine végane à prix libre, en soutien à Riseup.
Afin de soutenir Riseup dans sa recherche de dons, une cantine végane et une projection sont organisées le jeudi 15 septembre.
Cantine végane à prix libre à partir de 20h.
Projection du film “Kurdistan, la guerre des filles” dès qu’il fait nuit.
“De Paris à Kobané, en Syrie, du Kurdistan de Turquie au Sinjar en Irak, une immersion dans le mouvement des femmes kurdes luttant contre Daech, héritières d’une longue tradition de résistance.”
À l’Avenir (22, rue Bugeaud, Brest)
Pourquoi soutenir Riseup ?
Celles et ceux ayant une adresse riseup ont sûrement reçu cet appel urgent aux dons, qui dit notamment :
“[…] les comptes bancaires de Riseup seront vides le mois prochain. Nous avons eu plus de bris de matériel informatique que prévu, moins de dons réguliers qu’à la normale et bien plus d’utilisatrices et d’utilisateurs que les années précédentes. Tout ceci a contribué à nous mettre dans la situation financière précaire dans laquelle nous nous trouvons en ce moment.”
Nous avons conscience que tout le monde ne peut se permettre des dons d’argent, c’est pourquoi nous organisons cet événement, à prix libre, afin que chacun-e puisse donner à hauteur de ses envies. La somme sera ensuite reversée à Riseup.
Riseup s’est avéré très utile pendant ces plusieurs mois de mobilisation. C’est pourquoi il nous semble important de leur venir en aide, afin que le projet puisse être poursuivi.
à propos du film : De Paris à Kobané, en Syrie, du Kurdistan de Turquie au Sinjar en Irak, une immersion dans le mouvement des femmes kurdes luttant contre Daech, héritières d’une longue tradition de résistance.
Il y a plus d’un an, le monde saluait le courage des femmes kurdes des Unités de défense féminines (YPJ) qui avaient combattu pour libérer la ville symbole de Kobané, en Syrie, du joug djihadiste. Aujourd’hui, kalachnikov en main, elles poursuivent leur résistance massive face à Daech, dans le Rojava, le Kurdistan syrien, comme au Sinjar, en Irak, vaillantes et militantes, des chants partisans aux lèvres. Leur slogan ? “Femmes ! Vie ! Liberté !” Mais cette armée de femmes, formée militairement et politiquement, qui porte haut le projet d’une société affranchie du patriarcat, s’inscrit dans un mouvement de résistance déjà ancien, créé il y a bientôt quarante ans en Turquie autour de Sakine Cansiz. Cofondatrice du PKK, assassinée, avec deux autres militantes kurdes à Paris le 10 janvier 2013, cette icône a inspiré des générations de femmes. Elle est en outre à l’origine des communautés et des camps d’entraînement installés dans les montagnes du Qandil, au nord de l’Irak, qui rassemblent des femmes kurdes de la région mais aussi d’Europe, unies par un même idéal : construire des sociétés démocratiques, multiethniques et multiconfessionnelles pour, peut-être, changer l’histoire du Proche-Orient.
Féminisme vivifiant
Suivant depuis plus d’une décennie ces héroïnes kurdes en treillis, Mylène Sauloy est allée une nouvelle fois à leur rencontre fin 2015, et s’emploie ici à restituer pas à pas leur héritage. Jeunes recrues ou plus anciennes, ces femmes, qui luttent en première ligne contre Daech, défendent dans le même mouvement – et le même sourire -, l’égalité et la parité. Passionnant, ce documentaire en forme d’hommage montre comment une utopie salvatrice s’inscrit sur le terrain. Un féminisme vivifiant, servi par une remarquable maturité politique.